Juste quelqu'un de bien

Cette femme exceptionnelle n'avait pas 18 ans quand elle est entrée en rebellion. Son destin allait être hors du commun . Cinquante années de guerres et de luttes pour la liberté .

Elle tiendra , tout d'abord , un rôle très actif dans la Résistance française qui l'amènera à excécuter en plein Paris et en plein jour un officier SS . Elle sera arrêtée , torturée ( marquée à jamais par le séjour en enfer dans les salles de torture de la rue de saussaies ) et échappera à la condamnation à mort de peu .

Dés lors , elle avancera avec un grain de folie dans la tête  : imperméable au danger (" il me faut des situations extêmes pour pouvoir être bien " ) , devenant journaliste, correspondante de guerre ,grand reporter à " l ' Humanité " elle sera aussi écrivain et poétesse , publiant une vingtaine d'ouvrages tout au long de sa vie .

Elle couvrira les guerres d'Indochine , d'Algérie , et du Vietnam , dénonçant la colonisation , et la barbarie .

Elle vivra une histoire d'amour aussi , tout à fait particulière , avec un jeune intellectuel vietnamien .( qui deviendra ministre de la culture dans son pays )

Mais leur amour s'avérera impossible  ( pour des raisons ccomplexes et politiques )

Pour autant ce couple improbable ne cessera de s'aimer pendant des décennies (  " j'ai appris à aimer à distance " ) et sans défaillance .

Dans les années 70 , elle se fera également embaucher comme aide soignante dans un grand hôpital parisien . Elle en tirera un best-seller " les linges de la nuit "

                                    

   Madeleine RIFFAUD  , va bien , elle vit toujours à Paris

                                    ( et fait partie de mon Panthéon perso )

Comments

[dourvac'h]

Merci de nous faire connaître Madeleine Riffaud... quelle énergie et quelle foi dans l'être humain !!!

[Laurent]

Une belle personne !!!
Bonne Soirée Cassiopée
Bises, Laurent

[kinia]

Tu as une chance inouïe de connaître un tel personnage.
Dans mon parcours de soignante j'ai eu pas mal de naufragés des camps à soigner...tous n'ont pas voulu ôter "le tatouage".
bises kinia