Le fabuleux destin de Cassiopée
Au lendemain de scintillantes journées de fêtes de fin d'année , tandis que dans les villes , les habitants s'amusent dans l'insouciance des neiges retrouvées , et qu' à Paris , les promeneurs déconcertés par tant de froidure , contemplent les premières affiches des soldes traditionnelles en ce mois de Janvier , alors que d'autre , se casse toute seule la figure , endommageant un poignet qui n'avait rien demandé et se retrouve broché pour plusieurs semaines .....
Amélie , du fond de sa province , que l'on surnommait aussi la marraine des laisser pour compte , ou la Madone des mal-aimés , succombe à son extrême fatigue .
.... sous les fenêtres , d'une France accablée de chagrin , des millions d'anonymes en deuil , se pressent le long du cortège et lui témoignent , en silence , l'incommensurable douleur de se sentir orphelins .
Etrange destin que celui de cette jeune femmme , dépossédée d'elle-même , pourtant si sensible au charme discret des petites choses de la vie .
Comme Don Quichotte , elle avait résolu de s'attaquer à l'implacable moulin de toutes les détresses humaines . Combat perdu d'avance qui consuma prématurément sa vie . Et au "tout juste" printemps de celle-ci , Amélie , exangue , laissait sa courte existence s'étioler dans les remous du mal de vivre universel .
Mais c'est là que l'attendait le regret lancinant d'avoir laisser tomber certains de ses proches , sans qu'elle n'eût jamais essayé de redonner à ceux-ci , asphyxiés par ce monde sans pitié , la bouffée d'air qu'elle était parvenue à insuffler à tant d'autres .
Alors elle se dit que peut-être tout n'était pas joué . Qu'elle avait sans doute , encore , des choses à faire et d'autres à tenir . Frédéric Mitterand
Toute fois , elle pensait que le moment n'était pas encore venu de vous parler de Rachida D. et de son entreprise de destruction massive de ce qui fait la grandeur , la nette supériorité sur l'homme , de la femme dans son éblouissante fonction maternelle .
Elle ne vous parlerait pas , non plus de la suppression du juge d'instruction , par ce même personnage et de l ' élévation officielle au rang de gadget universel, de l'enfant nouveau-né .
Elle ne dirait rien sur un certain N.S , qui commet une énorme faute professionnelle , en accueillant cette mère , 5 jours à peine après cette naissance . Elle rappellerait simplement que les gens qui nous gouvernent sont au-dessus des lois . Et que travailler plus , pour gagner plus , c'est vraiment leur marotte .
Quelqu'en soit le prix .